Le secteur de la Défense est en pleine mutation technologique. Les risques sont multiples et réels.
Domaine d’excellence, de très haute technologie, fleuron de l’industrie française et européenne très convoité, et donc sensible, c’est un secteur qui implique une chaîne d’acteurs considérables qu’il faut sécuriser.
Enjeux
Ce secteur de plus en plus connecté est particulièrement sensible en matière de cybersécurité, car il représente un intérêt géostratégique majeur.
La déferlante du numérique est puissante et colossale. À la fois formidable opportunité et facteur de risque majeur et systémique, elle bouscule tous les secteurs de l’économie et engendre des ruptures de modèles technologiques.
Dès lors, le risque cyber auquel elle est associée, convoque des enjeux transversaux et transdisciplinaires (géopolitiques, humains, technologiques, juridiques, industriels, liés à la supply chain, à l’intelligence économique, aux fusions-acquisitions, à la valeur de l’entreprise…) qui nécessitent vigilance et résilience.
Il y va en effet de la sécurité des personnes et de la protection de données sensibles de tout un écosystème pour la souveraineté nationale.
Le secteur de la défense est en pleine croissance et voit ses contrats se multiplier que ce soit sur des commandes du type Avion pour le Rafale dans les pays étrangers ou sur la vente de véhicules blindés.
En effet, le contexte géopolitique, la montée des menaces terroristes et cyber entraînent l’augmentation des budgets de défense de certains pays.
Un Airbus 380 Version militaire serait à l’étude… En effet, l’A 380M permettrait de réduire la dépendance de la France aux Antonov An-124 que lui louent des sociétés russes et ukrainiennes.
